Comment nous joindre

CERCLE DES AUTEURS BANDOLAIS

116 impasse Frontenac
83150 Bandol

Arnaud Dubois

arnaud.dubois.cab@gmail.com

Colloque

Aldous Huxley

Les Turlupinades  15/01/2022

Livres coup de cœur

Les Rencontres

Morceaux choisis

Tribulations linguistiques

Le mot de la semaine

Singularités de la langue française

Testez vos connaissances

Histoire de la littérature bandolaise

Assemblées Générales

VOIR ...

Brainstorming ou Boite à idées

Le parler méditerranéen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Un auteur... MURAKAMI

Un auteur... LEMAITRE
Un auteur... MANN
Un auteur... GAUCHY
Un auteur... DUROY
Un auteur... ECHENOZ
Un auteur... LEAUTAUD
Un auteur... IZZO
Un auteur... CAMILLERI
Un auteur... ELUARD
Un auteur... LARSSON
Un auteur... RENARD
Un auteur... BARBERY
Un auteur... LOUIS
Un auteur... MODIANO
Jean ZAY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Veuillez entrer le code.
* Champs obligatoires
Aucune entrée disponible

 

 

300 000 VISITEURS

le 01/09/2020

à 18H35 !

TURLUPINADES DU 28 DECEMBRE

 

L'ART DE METTRE LA TABLE !!!!!

 

LA GOULUE (Qui fut dans le domaine cul… linaire constellée d'étoiles !) PROPOSE A L'OCCASION DES FETES DE FIN D’ANNEE, ET AVANT QUE LES ELECTEURS NE SE METTENT A TABLE, SA RECETTE DE CUISINE (électorale) !

 

-Alors que tous les candidats aux  municipales répètent leur partition sur les pianos des cuisines électorales, La Goulue, maîtresse de maison(s), surtout de tolérance (ce qui en politique est devenu une qualité rarissime) leur prodigue bien volontiers quelques conseils pour réaliser la meilleure recette, celle qui leur vaudra peut être d'être élus "Master chef" de leur commune. 

 

-Il faut d'abord savoir si l'on va cuisiner au "Beur(re)" (recommandé dans les quartiers populaires) ou à "L'huile", (on dit aussi aux huiles), dans des contrées plus bourgeoises, parfois en utilisant subtilement les deux .Pourtant  au final les plats  ne différent pas vraiment, en effet, en cuisine électorale les ingrédients de base sont toujours les mêmes.

Procédons !

 

-D'abord trouver un chef. Certains postulent spontanément, d’autres affirment qu'on est venu les chercher. Il saura s'entourer de seconds de cuisine (électorale) de quelques gâtes sauces et  de marmitons, ces derniers étant surtout chargés, d’afficher les menus.

-Politiquement cette brigade s'appelle une... équipe !

 

-Le chef peut venir à la cuisine (électorale) par vocation pour en faire son vrai métier, il est alors relativement jeune et vise évidemment les plus grandes maisons. Ou par reconversion, quand pointe l’âge de la retraite.

 

-Ce dernier est à lui seul un paradoxe ! Auparavant il trouvait que le restaurant (la commune) était d'un excellent niveau gastronomique, il venait d'ailleurs y faire bombance et le recommandait à ses amis. Puis, une  fois pris ses quartiers de manière définitive, il s'aperçoit qu'il s'agit en fait d'une sombre gargote, mal gérée par un "coq" qui doit être immédiatement mis à la retraite ou viré, sur le motif  de servir à sa clientèle une véritable tambouille (électorale) risquant de mener l'établissement à la faillite. Poste pour lequel il postule sur le champ (de navets).

 

-Bien sûr au café du Centre Mou plusieurs consos …..mateurs ! De la politique locale ont à ce sujet une approche plus pragmatique. Estimant  que, selon les âges, ce sont les  ambitions politiques, ou le  désœuvrement qui génèrent ce soudain don de soi pour  l'intérêt général, et que, si les indemnités et autres avantages étaient moins importants, les vocations seraient proportionnellement moins spontanées. Sans compter ceux qui arrondissent leurs fins de mois ajoutent t’ils perfidement, ou ceux qui comblent un manque à gagner en se contentant, lors des conseils municipaux, de lever la main pour approuver les menus et surtout pour préserver leur écot ! Rassurons-nous  ce sont de mauvais esprits, même si… in vino véritas ! 

 

Voici donc, selon La Goulue les ingrédients pour réussir une bonne recette :

 

-Ne pas augmenter les impôts (pour les plus téméraires promettre de les baisser)

-Renforcer la sécurité, lutter contre le bruit et autres nuisances

(Promettre quelques caméras de surveillance et une augmentation des effectifs de la police municipale est également du meilleur effet)

-S’occuper des jeunes, des vieux, de tout le monde en général

-Développer le commerce local et le tourisme

-Créer de l'emploi

-Maîtriser (voire interdire) le stationnement et la circulation

-Développer l'aide sociale

-Augmenter les subventions aux associations

-Protéger l'environnement et le tri sélectif

-Conserver la poste et créer de nouvelles classes

- INTERDIRE (En remettant en cause le PLU, le Scot, la Loi SRU et tous les merdiers où personne n'y comprend plus goutte) TOUTE NOUVELLE CONSTRUCTION (Sauf avec modération, pour le logement social (*)

-Concomitamment agrandir les cimetières pour créer un effet de vases communicants

(*) Option déconseillée dans les communes résidentielles

 

-Rien d'extraordinaire dit-on au Café du centre mou. C’est toujours avec les produits  les plus simples qu'on fait les meilleurs gueuletons surtout quand ils sont abondamment nappés de promesses électorales.

 

-Le problème reste évidemment dans l'art de les accommoder. Bonne fille, La Goulue se permet d'ajouter deux éléments pouvant être considérés comme de précieux et odorants fonds de sauces, la transparence et la participation : ENSEMBLE entend-on sur tous les tons !

 

-La transparence : faire de la maison communale une maison de verre ou le convive (en l'occurrence l'administré), pourrait se promener de la cave au grenier et poser toutes les questions relatives à l'élaboration de la carte, aux  ingrédients utilisés dans les cuisines électorales, dont il vérifierait évidemment la propreté !

-La participation : il pourrait aussi donner quelques idées personnelles sur les assaisonnements, la manière de faire monter la mayonnaise, de stériliser, avant péremption, les produits qui risquent de se détériorer, sur la montée en température avant le coup de feu et  éventuellement comment faire le... ménage !

 

-Autant de vœux pieux auxquels le juré putatif est prié de croire, du moins jusqu'au moment fatidique où, avec les autres convives il aura désigné en tout bien tout honneur   son   « master chef  ». Et cette fois encore, comme d'habitude, consciencieusement, il  réglera   l'addition, parfois très salée d'une cuisine pas toujours parfaite, ou dansera devant le  buffet !!

 

Bon bout d'an  

 

Turlupin